Ce n'est plus un secret pour personne, le marketing est en pleine
mutation. Depuis l'arrivée fracassante d'Internet dans les chaumières,
l'évolution de la communication s'accélère. Or, si vous avez fait autant de
roller que nous, vous savez que trop d'accélération tue l'accélération.
La situation actuelle est donc la suivante, nous savons que les
vecteurs marketing vont se transformer ces prochaines années mais nous ne
savons pas de quelle manière.
Toutes les sociétés actives dans ce secteur ont donc un terrible
choix à effectuer : rester sur ses acquis et voir ses marges rognées
continuellement ou parier sur la forme que prendra cette évolution avec la
possibilité de se tromper.
Certes, le monde des médias a connu des jours meilleurs.
Etant donné que j'écris sur Blogger en ce moment, je n'ai nul
besoin de vous donnez mon avis quant à la première solution. Je vais donc me
cantonner à la seconde et vous livrer mon analyse.
Tout d'abord, il est à noter que le print, la télévision et les
radios ont perdu énormément de part de marché face au web. Demandons-nous
"Pourquoi ?". Il y a des centaines d'arguments bien sûr, mais parmi
les principaux, nous noterons la vitesse, le prix, l’anonymat (eh
oui !), la quantité d’information et surtout, depuis la venue du web 2.0,
l’interactivité.
Autrement dis, si les gens consomment de plus en plus d’Internet,
c’est que ce sont là les qualités qu’ils recherchent et apprécient (tout du
moins en l’an de grâce 2013).
Le vecteur marketing qui s’imposera possèdera donc, dans l’idéal,
un profil s’approchant de ceci :
1)
Vitesse
-> Il sera instantané
2)
Prix
-> Il sera gratuit pour les consommateurs
3)
Anonymat
-> Il ne fera pas de revente d’informations et les données seront
sécurisées.
4)
Quantité
d’information -> Il sera exhaustif dans son domaine
5)
Interactivité
-> Les interactions qu’il proposera seront considérées comme une fin en soit
par les consommateurs
Ceci ne signifie pas pour autant que les vecteurs ayant des
profils différents devront être abandonnés. Comme vous le savez nous en sommes
à l’air de la multiplicité des médias. Néanmoins, certains supports seront
forcément meilleurs que d’autres et prendront une place plus importante dans le
budget alloué à la publicité.
Alors un rapide tour d’horizon nous amène à nous rendre compte que
les outils publicitaires de Google et de Facebook sont, à priori, les plus
proches du schéma cité plus haut. Je dis « à priori » car je ne
connais pas tous les outils médiatiques et certains peuvent tout à fait
répondre à cette nouvelle tendance, notamment dans les domaines spécialisés.
Et pourtant il reste du chemin à faire ! L’outil parfait
n’existe pas encore, néanmoins ces lignes directrices nous donnent déjà des
indices quant aux vecteurs publicitaires de demain et nous serviront de base
pour l’élaboration d’un plan conceptuel et plus étoffé de l’évolution du
marketing.
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